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Petit guide pour le propriétaire d’oiseau


Quels sont les premiers signes de maladie?

Beaucoup de gens se passionnent pour leur oiseau et apprécient énormément leur compagnie. Cependant, être propriétaire d’un oiseau amène aussi son lot de responsabilités. Être capable de détecter rapidement un symptôme anormal est une des choses les plus importantes que vous devrez apprendre à faire pour éviter les problèmes graves. La raison en est bien simple : les oiseaux sont des maîtres dans l’art de cacher leurs signes de maladie le plus longtemps possible. Il s’agit là d’une question de survie pour eux dans la nature. Au départ, l’oiseau malade ne le démontre pas ou très peu. Puis lorsque vous le voyez finalement, il y a déjà quelques heures ou jours que le tout se déroule réellement. Ceci vous illustre bien l’importance d’être un bon observateur au quotidien pour votre oiseau.

Cette chronique fait une révision brève des principaux symptômes anormaux chez les oiseaux. Il y a 6 grandes catégories…

Changement d’attitude ou de comportement – quelques points anormaux : un oiseau qui devient amorphe, qui dort beaucoup, qui parle ou chante moins, qui néglige son plumage, qui est gonflé/ébouriffé, qui a les yeux à moitié fermés, qui recherche la chaleur, qui met constamment sa tête dans son plumage, ou bien qui est normalement calme mais qui est devenu nerveux ou grincheux. Bref, tous ces signes peuvent indiquer que quelque chose ne va pas.

Changement dans l’appétit et la consommation d’eau – l’appétit est fréquemment l’une des premières choses affectées lorsqu’il y a un problème ou une maladie. Très souvent, l’oiseau aura moins faim et soif par rapport à la normale. Le poids est donc une composante très importante de la santé de l’oiseau. Nous vous recommandons de le peser 1 fois par semaine avec une balance réservée à cet effet. Toute perte de poids de plus de 10% est inquiétante.

Selles (fientes) anormales - d’abord, il faut comprendre les selles d’oiseaux: on retrouve 3 portions à une selle d’oiseau. La 1ère, l’urine, est un liquide et sa couleur varie de transparent à jaune pâle. Ensuite la 2e portion, l’urate, qui est la portion solide de l’urine. Celle-ci est souvent pâteuse et a une couleur plutôt crème à blanche. Finalement la 3e portion, les fèces qui devraient être assez solides et qui varient de brun à vert (selon l’alimentation). Bref, tout changement dans l’apparence, la consistance, la couleur ou la quantité de selles est anormal.

Respiration – si vous entendez votre oiseau respirer difficilement, s’il le fait avec le bec ouvert ou bien tout bruit respiratoire inusité tel un éternuement, une toux, un clic. Sachez que la queue ne devrait pas bouger lors de la respiration, alors si vous observez ce symptôme, c’est qu’il y a souvent une difficulté respiratoire. Un changement dans la voix peut aussi être un indicateur, tout comme des sécrétions au niveau des narines ou des yeux. Si l’oiseau hésite à voler ou bien s’il a de la difficulté à faire de l’exercice, ceci n’est pas normal.

Lésions ou bosse - une plaie, un saignement, une décoloration ou une masse sur le visage, le bec, les pattes, les ailes, le thorax ou l’abdomen ne sont pas non plus à prendre à la légère.

Méli-mélo – les signes suivants sont aussi à considérer : des vomissements/régurgitations répétées, une boiterie ou paralysie d’une aile ou d’une patte, une possibilité d’intoxication, une croissance excessive du bec ou des griffes, un plumage terne ou disparate, plusieurs plumes brisées, une mue anormalement longue ou pénible, une perte d’équilibre, des tremblements…

Bref, le but de tout ceci n’est pas de vous inquiéter mais seulement de vous entraîner à être plus vigilant. N’importe quel de ces signes peut être anormal et devrait requérir un examen vétérinaire la grande majorité du temps. Un examen physique au moment de l’achat effectué, suivi d’un examen annuel est un des bons moyens de prévenir les problèmes en discutant avec un vétérinaire aviaire des points précédemment discutés.

Francis Lagacé, vétérinaire à l’Hôpital Vétérinaire Anima-Plus St-Hubert

Cette chronique est tirée d’un guide disponible aux Hôpitaux Vétérinaires Anima-Plus Tous droits réservés




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